Interview TLC : crise agricole

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Gilles Bourdouleix répondait aux questions des journalistes sur la crise agricole.

Il a notamment rappelé qu’il était urgent que le Gouvernement entende les agriculteurs. « Les agriculteurs nous ont fait part de leur détresse, de leur angoisse. Le Gouvernement doit prendre des mesures qui répondent aux problèmes de fond. Leur demande est légitime : celle d’une juste rémunération de leur travail. »

Rencontre avec les chefs d’entreprise, agriculteurs et commerçants de Saint Christophe du Bois

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Ce jeudi 8 octobre, Gilles Bourdouleix était à Saint Christophe du Bois. Accompagné de M Sylvain Sénécaille, Maire de Saint Christophe du Bois et M Alain Graves, 1er adjoint chargé des finances et du développement économique, Gilles Bourdouleix est allé à la rencontre des chefs d’entreprise, agriculteurs et commerçants.

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J’apporte mon plein et entier soutien à la Pharmacie Besseau

 

L’affaire de l’officine « Espace Marne » est totalement ubuesque.
En 2011, Monsieur Besseau fut en effet autorisé par l’autorité régionale de santé des Pays de la Loire à transférer sa pharmacie. Cependant, cette autorisation fut annulée par le Tribunal Administratif en février dernier, pour abandon de clientèle.

Nombreux sont les Choletais qui m’ont alerté sur ce sujet et le récent jugement du Tribunal administratif a été vécu par les Choletais, en particulier les nombreux patients de la Pharmacie Besseau, comme une flagrante injustice. Je partage pleinement leur position.

Non seulement la ville de Cholet se voit priver d’une pharmacie, mais cette décision constitue un véritable coup porté à l’initiative entrepreneuriale, un coup d’arrêt net à une activité et pénalise injustement les patients de la dite pharmacie.

Je souhaite qu’une solution soit rapidement trouvée tant pour les Choletais, fréquentant cette pharmacie, que pour cette officine, qui compte plusieurs salariés, aujourd’hui sans emploi.

Soyez assurés de ma totale détermination sur ce sujet.

Donnons un statut aux assistants familiaux

Gilles BOURDOULEIX a interpellé Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes par l’intermédiaire d’une question écrite sur le statut des assistants familiaux.

La règlementation concernant les assistants familiaux est complexe car elle dépend de plusieurs codes et lois, ainsi que de règles de fonctionnement qui varient d’un conseil départemental à l’autre.

Depuis la loi de 2007, le rôle de l’assistant familial a considérablement évolué alors que son statut est demeuré quasiment identique. En 2013, la commission nationale consultative des droits de l’homme avait fait de nombreuses recommandations afin que soit clairement défini le statut de l’assistant familial.

Cette absence d’actualisation du statut de l’assistant familial a pour conséquence de fragiliser et d’inquiéter à juste titre des professionnels qui exercent leur activité dans des conditions souvent difficiles.

Gilles BOURDOULEIX a demandé au gouvernement s’il avait l’intention de légiférer pour améliorer les conditions d’exercice de la profession d’assistant familial.

Une proposition de loi en faveur des assistants familiaux

J’ai déposé une proposition de loi relative au versement des allocations familiales et de l’allocation de rentrée scolaire à l’assistant familial qui en fait la demande lorsqu’un enfant lui a été confié de manière permanente par l’aide sociale à l’enfance.

Quelques 49 000 assistants familiaux exercent une profession nécessitant un engagement de leur intimité auprès de l’enfant accueilli. Plus qu’une profession, c’est également une vocation qui requiert des valeurs familiales et de plus en plus d’aptitudes et d’obligations que définissent les textes nationaux et les règlements des départements.

La reconnaissance des compétences techniques et de l’engagement de l’assistant familial afin de le faire sortir du rôle de simple prestataire de service, ne peut se faire que par une redéfinition de la profession si l’on veut optimiser la finalité sociale de son rôle.

Je souhaite que l’assistant familial puisse faire le choix entre la perception des allocations familiales et de l’allocation de rentrée scolaire ou le paiement par l’employeur des dépenses, hors rémunération professionnelle, liées aux indemnités et fournitures destinées à l’entretien de l’enfant.

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