Gilles BOURDOULEIX a attiré l’attention de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes sur la situation professionnelle des Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’État (IADE).
Un concours d’Etat, trois années d’études, deux années d’exercice professionnel en tant qu’infirmier puis un deuxième concours d’Etat et à nouveau deux années d’études sont nécessaires pour être IADE, soit un cursus de sept ans. Grâce à ces cinq années d’études et trois cents European Crédits Transfert System (ECTS), 180 + 120, l’infirmier anesthésiste est reconnu Bac + 5 avec un niveau grade Master 2 selon les accords de Bologne et possède une exclusivité de compétences dans le domaine de l’anesthésie-réanimation.
Pour autant, les dispositions de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé ne sont pas favorables aux IADE. En effet, malgré leur demande, il leur est refusé d’intégrer le nouveau corps des Infirmiers de Pratique Avancée (IPA), nouveaux professionnels sans cursus défini, reconnus grade Master et possédant une exclusivité d’actes ; la loi prévoyant que les IADE fassent partie du métier socle, licence plus ECTS.
Aussi, les IADE s’estiment-ils injustement pénalisés dans leur carrière par ce manque de reconnaissance de leur profession et craignent de perdre leur exclusivité de compétences ; ils se sentent humiliés et méprisés. C’est pourquoi, Gilles BOURDOULEIX demande au gouvernement qu’une réponse conforme aux attentes légitimes des IADE soit apportée.